Pose de la première pierre du Centre de conservation du Louvre

8 décembre 2017

La première pierre du Centre de conservation du Louvre, qui abritera les réserves du musée parisien, a été posée à Liévin par Françoise Nyssen, ministre de la Culture, Xavier Bertrand, président de la Région Hauts-de-France, Jean-Luc Martinez, président-directeur du musée du Louvre, Sylvain Robert, président de la Communauté d’agglomération de Lens-Liévin et Laurent Duporge, maire de Liévin le vendredi 8 décembre 2017. Cet événement marque le début d’un chantier qui s’achèvera à l’été 2019, sous la maîtrise d’œuvre des architectes Rogers Stirk Harbour + Partners.

La création du Centre de conservation du Louvre a pour but de prémunir les collections du risque de crue centennale et d’améliorer leurs conditions de conservation et d’étude. Environ 250 000 œuvres, actuellement conservées dans plus de 60 réserves différentes au sein du palais du Louvre et à l’extérieur, y seront transférées. Cet équipement d’étude et de recherche, l’un des plus importants en Europe, participera au rayonnement scientifique de la France.

Le centre de conservation du Louvre ne sera pas ouvert au public ; c’est un lieu de travail ayant vocation à recevoir  des partenaires (professionnels des musées, restaurateurs, photographes,…), des chercheurs et des universitaires, dans le cadre de consultation d’œuvres, de parcours de formation ou de programme de recherche.

Le bâtiment, situé sur la commune de Liévin, dans le prolongement du parc du musée du Louvre-Lens, s’étendra sur environ 18 500 m² de surface de plancher, dont 9 600 m² seront réservés au stockage des œuvres et 1 700 m² seront destinés à l’étude et au traitement des œuvres. Il sera construit par l’agence britannique Rogers Stirk Harbour + Partners, architecte mandataire, associée aux Français Mutabilis Paysage, paysagiste, Egis Bâtiment Nord, bureau d’études techniques, Inddigo SAS, bureau d’études environnementales, et VPEAS SAS, économiste. Le groupement a imaginé un bâtiment paysage où la nature investit le toit, légèrement incliné. Il conjugue lumière naturelle pour  les espaces de travail et de circulation des œuvres, et haute technologie pour assurer la stabilité climatique nécessaire à la bonne conservation des collections.

 

Un budget financé grâce à la mobilisation de tous les acteurs.

 

Le budget d’opération est estimé à 60 M€ toutes dépenses confondues hors foncier dont 42 M€ pour la construction. Si l’Etat en finance lamajorité, un grand nombre d’acteurs se sont mobilisés pour compléter le financement. La répartition des contributions est la suivante : 33,1 M€ pour le Louvre (qui proviennent en grande partie du prochain versement au titre de l’utilisation du nom du Louvre par le Louvre Abu Dhabi), 18 M€ pour l’Union européenne (FEDER), 5 M€ pour la Région Hauts-de-France et 2,5 M€ pour le ministère de la Culture et de la communication. Le Louvre mobilisera du mécénat à hauteur de 1,4 M€.

Rappelons que la Communauté d’agglomération Lens-Liévin contribue également au projet à hauteur de 2,6 M€, montant du foncier et des études préalables, en mettant à disposition de l’État le terrain pour le compte du musée du Louvre pour 1€ symbolique. Le coût de fonctionnement du Centre, intégralement pris en charge par le Louvre, sera couvert par une part des intérêts du Fonds de dotation du Louvre, ce qui lui assure des ressources stables dans le temps.

 

Un équipement de recherche parmi les plus importants d’Europe.

 

Cet équipement d’étude et de recherche – l’un des plus importants d’Europe – permettra de consolider les synergies liées à la création du Louvre-Lens, de conforter l’ancrage du Louvre dans le bassin minier et de renforcer l’attractivité du territoire. Le Louvre et la Région souhaitent ainsi faire du Centre de conservation du Louvre un acteur de dynamique culturelle et économique, en développant des partenariats avec les nombreux musées de la région et en favorisant le développement de formations et d’activités liées à la gestion de collections, grâce à des partenariats de coopération scientifique et

culturelle avec les universités des Hauts-de-France et des organismes de formation continue comme l’Institut National du Patrimoine (INP). Le Centre de conservation du Louvre, outre sa mission première de conservation des collections nationales, pourra aussi héberger les œuvres de pays menacés par les conflits. Ce rôle de refuge sera assuré à la demande des Etats, dans le respect du droit international, de manière à pouvoir les restituer à l’issue du conflit.

 

 

 

 

 

 

 

                                       Ce projet est cofinancé par l’Union européenne avec le Fonds européen de développement régional.

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Marion Benaiteau 

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