Ce projet, rendu possible grâce au mécénat de NUXE qui s’engage aux côtés du musée du Louvre à financer l’installation et l’entretien des six ruches ainsi que de la prairie fleurie, s’inscrit dans une démarche de développement durable engagée par le domaine des Tuileries conciliant patrimoine, usages du jardin et biodiversité.
En face du Pont des Arts, le jardin Raffet, petite parcelle du domaine national des Tuileries à l’écart des visiteurs, dispose de nombreux avantages permettant aux abeilles d’évoluer librement, protégées du vent et de profiter des premiers rayons du soleil dans une prairie fleurie de 400 m2 créée spécialement pour les alimenter. Une apicultrice employée par le domaine national du Louvre et des Tuileries œuvre à l’entretien des ruches et aux récoltes de miel, dont la première est prévue pour l’été 2018.
Créé par Marie de Médicis au début du XVIIe siècle, le jardin Raffet est, avec son voisin le jardin de l’Infante, le domaine réservé des reines et des princesses, aux pieds de leurs appartements.
C’est le percement de la parcelle des Arts en 1769, reliant la cour carrée à la Seine, qui divise la parcelle en deux jardins distincts.
Le nom « Raffet » vient d’un monument érigé en l’honneur du peintre Auguste Raffet à cet emplacement à la fin du XIXe siècle. Il n’en reste aujourd’hui plus que la colonne.
En 2016, le jardin de l’Infante a été remis en état avec une réfection des sols, l’installation de l’arrosage automatique, la restauration des vases et la mise en place de nouveaux fleurissements qui changent chaque année.
Les abeilles jouent un rôle fondamental dans la biodiversité. En butinant de fleur en fleur, elles permettent la pollinisation, c’est-à- dire le transport du pollen des organes de reproduction mâle (étamines) vers les organes de reproduction femelle (pistil).
Parce que l’homme est dépendant des fleurs pour un tiers de son régime alimentaire, la disparition des abeilles ou d’autres pollinisateurs indigènes naturels pourrait avoir des conséquences économiques, sociales et écologiques importantes.
De nos jours, les abeilles vivent mieux en ville qu’à la campagne en raison de conditions environnementales plus favorables : absence de traitement chimique agricole, température légèrement plus élevée et présence de ressources alimentaires diversifiées. Plus que jamais, implanter des ruches est utile.
En contribuant à la sauvegarde des abeilles, les jardiniers d’art du Domaine national du Louvre et des Tuileries s’inscrivent dans la démarche de développement durable résolument initiée par le Louvre depuis une dizaine d’années. Parmi leurs nombreuses pratiques écologiques, il faut mentionner l’abandon du désherbage chimique, notamment sur les pelouses, le recyclage des déchets de taille, la mise en place d’un agro-pâturage ou encore l’installation d’une cinquantaine de nichoirs adaptés à diverses espèces d’oiseaux.
Ces innovations sont partagées avec les publics les plus larges. Toute l’équipe de la sous-direction des jardins du musée du Louvre, qui réunit des jardiniers d’art, des ingénieurs horticoles et un conservateur du patrimoine, va volontiers à la rencontre des amateurs et des curieux pour expliquer ses actions et sa démarche, comme lors des « Rendez-Vous aux Jardins » au mois de juin.
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* de l’instinct naît la beauté.
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