La rencontre a eu lieu au département des Objets d’art du musée du Louvre. Alain Ducasse, créateur de la Manufacture de café à Paris, y a découvert le moulin à café de Madame de Pompadour, œuvre du joaillier et orfèvre parisien Jean Ducrollay. Ce moulin, avec son décor de feuilles et graines de caféier en or de plusieurs couleurs, évoque merveilleusement l’usage du café en plein essor au 18e siècle et témoigne du raffinement des objets conçus par les meilleurs orfèvres de Paris pour le roi et la cour de France.
La découverte de ce moulin a donné l’idée à Alain Ducasse de créer un assemblage original évoquant l’histoire du café en France. Il a choisi de l’appeler « 1721 » en hommage à Madame de Pompadour dont c’est l’année de naissance.
Madame de Pompadour (1721-1764), grande mécène des arts, protectrice de la manufacture de porcelaine de Vincennes, collectionna passionnément les plus coûteuses pièces d’orfèvrerie et fut l’une des principales clientes du grand marchand mercier Lazare Duvaux. Dans les années 1750, elle avait réuni dans sa demeure parisienne, l'hôtel d'Evreux (actuel palais de l'Elysée), une vaisselle d'or exceptionnelle : non seulement le moulin à café conservé aujourd’hui au Louvre, mais aussi un coquetier, des cuillères, une cafetière et son réchaud à alcool, et une salière et un poivrier qui représentaient un Hollandais assis sur un rocher et un jeune paysan portant un sac de poivre. Cet ensemble unique a disparu, dispersé à la vente après le décès de la marquise, mais le moulin à café, bien reconnaissable, est réapparu miraculeusement à la fin du 19e siècle. Son auteur, l’orfèvre Jean Ducrollay, souvent appelé à réaliser les tabatières offertes par Louis XV comme « présents du roi », ne pouvait qu’être l’un des fournisseurs réguliers de la favorite royale.
Veda Viraswami, le torréfacteur de la Manufacture de café Alain Ducasse, a assemblé trois crus qui évoquent trois époques de l’histoire du café. Le premier, le Heirloom, provient d’Éthiopie, là où commence l’histoire du café. Il a un palais aromatique riche et intense. Le second est le Bourbon du Brésil, variété la plus diffusée au monde encore aujourd’hui et dont le nom évoque la dynastie royale française. C’est un café gourmand et velouté, aux saveurs amples. Le troisième est le Geisha du Panama, considéré aujourd’hui comme le meilleur café du monde, et dont les notes florales et fruitées apportent une élégance contemporaine.
La torréfaction de ces trois cafés révèle parfaitement leur caractère et l’assemblage, très précis, assure leur harmonieuse combinaison. Le résultat est un café moderne et facile à boire. « 1721 » est un équilibre de finesse et de complexité, de douceur et de mystère.
Toute la chaîne de production respecte une démarche écoresponsable, tant à l’égard des producteurs qu’à celle de leur produit. La fabrication, en grains et en capsules, se fait en quantité artisanale et est entièrement réalisée en France. La capsule est bio-sourcée et bio-compostable.
« 1721 » est disponible sur lecafe-alainducasse.com et sur boutique.louvre.fr, la nouvelle boutique en ligne du musée du Louvre dédiée aux collaborations que le musée développe avec ses partenaires. #CaféDuLouvre |